Il n’y a à ce jour pas d’essai clinique spécifique sur ce point car ils sont très coûteux et longs à mener. Ils viendront une fois la certification obtenue sous forme d’une veille sanitaire de grande ampleur.
Les cancer du testicules sont souvent multifactoriels, de bons pronostics, et déclenchent assez tardivement suite à l’exposition à un risque. Il est très difficile de cibler la chaleur spécifiquement pour déterminer l’effet cancérigène potentiel. D’autres facteurs par contre ne sont plus à démontrer comme la pollution dans son ensemble par exemple.
Nous savons qu’une exposition à la chaleur corporelle n’entraîne pas de dommage cellulaire irréversible. Nous savons aussi que de nombreuses professions sont exposées quotidiennement à de fortes chaleurs sans déclencher de cancer. Nous savons aussi, qu’il n’y a pas de vague de signalements auprès des autorités de santé sur une augmentation de cancer sur des personnes ayant pratiqué la méthode thermique.
Pour aller plus loin et continuer à mettre en lumière les zones où nous manquons de connaissances solides, une méta analyse a été réalisée par la task force médical de la coopérative à ce sujet. Elle sera publiée prochainement. Voici ses conclusions:
2022 – Task force médical Entrelac.coop
Y a-t-il des preuves d’un lien entre l’exposition des testicules pubertaires à des températures supra-scrotales équivalentes à la chaleur corporelle et le risque de cancer testiculaire ? Une revue narrative.
->“Les études sur la pathogenèse du cancer des testicules n’identifient pas l’exposition à la chaleur comme facteur de risque. Les études prospectives observant l’effet de la chaleur testiculaire ne montrent pas d’augmentation du cancer des testicules.”
2023 Thèse de médecine et de pharmacie de Carton “La chaleur d’origine extracorporelle constitue-t-elle un risque decancer testiculaire ? Revue systématique et méta-analyse“
-> “Conclusion and perspectives:
Our study cannot conclude that there is a link between external heat exposures and testicular
cancer with the two meta-analyses carried out, because of the heterogeneity of results.
However, with the narrative analysis, we can hypothesise that there may be a link between
external heat exposures to only high temperatures (represented by the metal industry) and
testicular cancer. There must be a threshold for which heat exposures could be at higher risk
of testicular cancer. That “heat threshold” remains to be explored and should integrate
parameters such as an exposure duration and a wet index (because wetness is known to
fluctuate heat perception)”.
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